Le Premier ministre, Gabriel Attal, est arrivé à Rohan ce jeudi 9 mai 2024 en début d’après-midi. Il a ensuite visité l’entreprise Olmix, à Bréhan. Ce qu'il faut retenir de ces déclarations.
Dans le cadre de la campagne européenne pour le camp de la majorité présidentielle, le Premier ministre, Gabriel Attal, est arrivé en Bretagne, ce jeudi 9 mai 2024, peu avant 14 h, précisément dans la petite commune de Rohan (56). Il a déjeuné avec une quinzaine de Français dans la crêperie La Gavotte, en plein cœur du bourg, autour d’une flopée de journalistes de divers médias nationaux.
Ce n’est « pas un déplacement officiel en tant que Premier ministre, mais de soutien à Valérie Hayer pour ces élections européennes », leur a-t-il dit d’emblée, avant d’écouter leurs réflexions et doléances sur des sujets divers (emploi, pêche, désertification médicale…).
À cette occasion, Gabriel Attal a glissé qu’il annoncerait la semaine prochaine les contours de la future réforme de l’Assurance-chômage. « Il ne s’agit pas de dire : on stigmatise ceux qui sont au chômage », mais il faut « inciter les gens à travailler ».
Dans les rues, plusieurs habitants, piqués par la curiosité. « Ce n’est pas tous les jours qu’une personnalité publique débarque ici ! Surtout une personnalité politique comme le Premier ministre », s’étonne Céline, habitante du bourg. Notons la présence du Lorientais David Le Quentrec qui représente une nouvelle association de marins pêcheurs, venu discuter avec le chef du gouvernement.
Après les crêpes, Gabriel Attal a pris la direction de l’entreprise Olmix, à Bréhan, où il s’est employé à marteler le message de la majorité : « L’Europe est partout dans nos vies. Ici, l’Europe a permis, avec 30 millions d’euros à la clé, de pouvoir investir dans la recherche. »
La question qui se pose pour les européennes du 9 juin est la suivante, a-t-il déclaré : veut-on rester « dedans ou en dehors » de l’Union européenne ? Selon lui, le programme du Rassemblement national défend « une organisation méthodique » de la sortie de l’UE. « Est-ce que vous continuez à rester dans l’Union européenne, à bénéficier de tout ce que l’Europe vous apporte, ou est ce qu’on peut en sortir ? »
En fin de journée, au cours d’une déambulation le long de la Marle, à Vannes, il a répété sa déclaration. Face à « l’extrême-droite (qui) progresse dans tous les pays européens », « cette élection du 9 juin, c’est un référendum pour ou contre l’Europe. C’est ça la réalité. C’est une campagne qui se joue sur la mobilisation. Il faut mobiliser nos électeurs, les électeurs qui sont proeuropéens », a insisté M. Attal devant une foule largement acquise, en partie composée de militants, sous un soleil radieux.